Il est des rues comme çà, d’une symbolique flagrante ! On l’appelait avant la Rue du cimetière. Elle grimpait vers le faubourg Bensa et son église romane, entre ateliers de tisserands patrons et haut mur du …cimetière. Les métiers à tisser y tapaient toute la journée leur rythmique décalée assourdissante et ma famille y louait de la terre potagère qu’il fallait arroser au « broc » de l’eau du caniveau au plein chaud de l’été pour que les pommes de terre grossissent et deviennent nourricières ! D’un côté la vie, de l’autre la mort, au milieu le ruisseau, la Croix tout en bas, le clocher tout en haut de cette rue d’ enfance devenue … Rue Victor Hugo. Je n’aurais pas osé l’inventer mais ça méritait bien quelques alexandrins non ! Porteurs d’espoir évidemment !
Les photos sont de Louise Rincon.
Mille mercis au personnel du musée du textile de Lavelanet de m’avoir ouvert les portes de ce superbe lieu de mémoire et à Philippe d’ avoir fait battre, pour moi, le coeur du métier à tisser qu’il a patiemment restauré et qui tourne… comme une horloge !
Adichats !
holala que c’est beau!
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Après avoir entendu quelque chose d’aussi élégant et subtil, si je dis que je suis sur le cul, je vais probablement paraître excessivement trivial mais voilà, je suis sur le cul alors autant le dire comme ça…
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Comme je te l’avais dit après avoir écouté ton magnifique texte mis en musique et cadencé par le bruit des métiers, la rue Victor Hugo me parle aussi ! En écoutant avec les oreilles et les yeux ton clip, ce sont trop d’émotions car chaque image, chaque alexandrin éveille en moi tant de ces souvenirs que les uns, les autres avons vécus ! Bravo et surtout merci pour cette tranche d’histoire de notre vie lavelanétienne si importante y compris pour les « non-textiles » !
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Merci Yvon !
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